L’Université de Montréal a maintenant son bacc en neurosciences cognitives

Nous travaillons avec succès dans l’enseignement des langues, en appliquant les résultats des recherches en neurosciences cognitives depuis déjà 10 ans.

Bien qu’il y ait déjà un programme de neurosciences à L’UdeM qui dépende du département de physiologie, un programme plus spécifique aux neurosciences cognitives sera présenté en septembre 2014.

En plus des connaissances fondamentales, le baccalauréat proposera une formation dans trois autres champs: la neuropsychologie, la neurolinguistique et la neurocognition de la musique.

Comme vous le voyez, les neurosciences cognitives représentent un champ d’application très vaste.

Vous pouvez visiter l’offre de cours en suivant ce lien. »

 

Le bilinguisme, c’est vraiment très bon pour le cerveau

De nouvelles études démontrent qu’un cerveau multilingue est plus agile, rapide, mieux équipé pour résoudre les ambiguïtés, résoudre les conflits et peut résister à l’Alzheimer et autres formes de démence plus longtemps. C’est pourquoi des écoles publiques américaines commencent l’immersion dès la maternelle, notamment en Utah, où 20% d’entre elles offrent des classes bilingues à 50% du temps soit en espagnol, français, mandarin ou portugais. Jusqu’à présent, des représentants de 22 autres états se sont rendus en Utah pour étudier ce programme.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre une langue, avec la méthode Doyle’s. Votre cerveau est extrêmement plastique, même à un âge avancé. Grâce aux neurosciences cognitives, vous pouvez créer de nouveaux chemins cognitifs dans votre cerveau…

La neuroplasticité de votre cerveau

Chez Doyle’s, l’échec n’est pas une option. Vous apprenez à votre façon et c’est à nous, de relever le défi et de la décoder. Malheureusement, nous avons rencontré des étudiants qui étaient stigmatisés par des étiquettes de toutes sortes.

En conséquence, professeur et étudiant travaillent ensemble à développer de nouveaux chemins dans votre cerveau. Vous améliorez vos compétences, vous écoutez mieux, vous performez mieux dans tous les domaines. Ensemble, nous travaillons la neuroplasticité de votre cerveau!

L’apprentissage d’une langue devient étonnamment facile et rapide. Les résultats s’imprègnent dans votre cerveau.

Voici un article qui traite de ce sujet (en anglais).

Apprendre un langue : Mythes et réalités

Tout le monde prétend savoir comment apprendre l’anglais. C’est bien normal, nous contrôlons tous plus ou moins notre langue maternelle, nous avons donc tous une expérience linguistique. Voici donc 7 préjugés, décortiqués.

1. L’immersion peut nous rendre bilingue

S’il est vrai qu’il est plus facile d’apprendre une langue dans un pays ou une région où on le parle, l’immersion n’est pas suffisante pour apprendre la langue et la maintenir d’une façon permanente. L’apprenant pourrait y arriver s’il prenant en même temps des cours théoriques et expérimentait par la suite dans sa journée.

2. On peut apprendre une langue très facilement quand on est jeune, c’est impossible par la suite

Un enfant, avant l’âge de 10 ans apprendra une langue seconde très facilement s’il y est exposé. Il le fera même sans accent! Il n’a pas à se questionner. Il apprend à la fois par imitation mais aussi par intuition. Avez-vous déjà remarqué combien les enfants aiment regarder le même film des dizaines de fois?

3. Les cours de conversation sont la seule manière de développer de la fluidité orale

Les cours dits de conversation ne peuvent donner de résultats à long terme. Exposé au cours, l’apprenant va imiter son professeur, va utiliser les mêmes formulations par imitation. Comme il a besoin de savoir pourquoi il apprend, ces apprentissages vont se dissiper malheureusement aussitôt que l’étudiant n’y sera plus exposé.

4. Une personne unilingue peut bien enseigner l’anglais

Malheureusement, une personne unilingue ne peut comprendre la nature des erreurs que son étudiant fait. Il ne peut savoir si une erreur vient d’une traduction ou si elle s’enracine dans un autre type d’incompréhension. Contrairement à la croyance, il est donc préférable qu’une personne soit bilingue français / anglais pour enseigner l’anglais à une personne francophone.

5. L’accent peut se changer et donc, en le faisant, on améliore la prononciation

L’accent ne se change pas! Par exemple, les gens de la Beauce ont un accent différent des gens de Montréal qui s’expriment différemment des gens du Nouveau-Brunswick. De la même façon, les newyorkais s’expriment différemment des texans qui, à leur tour s’expriment différemment des londoniens, etc.

Cependant, en travaillant sa prononciation, on peut se faire comprendre de qui que ce soit : aux États-Unis comme en Australie!

6. Les personnes bilingues ou multilingues sont plus intelligentes

Les personnes bilingues ou polyglottes sont plus intelligentes! Non pas qu’elles étaient plus intelligentes au départ, cette différence n’est pas d’ordre génétique. C’est plutôt qu’en s’exposant et en apprenant une langue seconde, on développe son cerveau. Rappelons-nous que l’intelligence n’est pas seulement mesurable par le quotient  intellectuel (QI).

Cependant, il est scientifiquement prouvé que l’apprentissage d’une langue étrangère développe physiquement la matière grise et donc l’intelligence. Plus les langues sont compliquées et plus c’est efficace. Pourquoi? C’est ce que nous appelons la plasticité du cerveau qui se met à développer de nouveaux liens, de nouvelles connections entre ses neurones. Si vous êtes bilingue, votre matière grise est environ 20% plus volumineuse.

De plus, il n’y a pas d’âge pour apprendre une langue seconde

7. Rêver en anglais, c’est la preuve que je suis bilingue

Conservez-vous un souvenir de vos rêves? Quelques personnes se souviennent de leur rêve, le matin en situation d’éveil, quelques minutes avant le réveil proprement dit.  Des techniques existent, notamment développées par la psychanalyse pour y arriver. Des personnes prétendent que rêver dans une langue seconde serait un critère certain pour évaluer du bilinguisme d’une personne. Malheureusement, il n’en est rien. Ce que rêver en anglais signifie c’est que votre cerveau est prêt pour l’apprentissage! Il vous
dit : « Vas-y, montre-moi, je suis prêt! » .

Par exemple, nous allons ensemble en Pologne pour quelques semaines. Nous ne connaissons pas un mot de cette langue, cependant, au fil des jours, nous apprenons quelques mots comme bonjour et au revoir… Nous entendons des conversations
autour de nous et notre cerveau se met à enregistrer certaines répétitions. Quand nous rêvons en polonais, notre cerveau nous indique qu’il veut apprendre, qu’il est prêt pour l’apprentissage.

Les bébés pleurent dans leur langue maternelle

Est-ce que le langage précède la pensée ou la pensée se forme-t-elle avant son expression dans le langage?
Depuis longtemps les scientifiques se sont penchés sur cette question et, dans certains milieux, la controverse perdure. Cependant, nous savons maintenant que le langage fonde et forme notre pensée.

Une étude sur les différences entre les pleurs des nouveaux-nés allemands et français révèle que les accents sont déjà présents à la naissance et que les bébés pleurent dans leur langue maternelle. C’est un signe que l’appropriation de la langue et du langage des parents commence dès le ventre de la mère.

Un article de la BBC nous permet d’entendre un extrait de ces enfants.