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Qui sommes-nous?

La méthode Doyle

Susan Doyle

Fondatrice et enseignante

Je suis la fondatrice, la créatrice de la méthode de la technique et propriétaire de l’Académie Doyle , L’Apprentissage Permanent des Langues.

La langue maternelle est le premier outil que le bébé utilise pour structurer son cerveau. Cet outil lui permettra d’exprimer ses besoins et de communiquer avec son entourage. Perdre la parole est certainement le pire de tous les handicaps. Nous pourrions perdre l’usage de nos membres, notre vision ou notre audition. Perdre la parole, c’est entrer dans un trou noir. C’est perdre le contact avec tous ceux et celles que nous aimons.

« Tout ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire nous viennent aisément ».

Mon histoire

1re partie

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J’ai commencé ma vie par un test linguistique! En effet, à cause d’un empoisonnement de mon sang à ma naissance, j’ai développé une maladie de peau qui a nécessité mon hospitalisation pendant un an. À ma sortie de l’hôpital, quand je suis retournée chez mes parents, je ne savais ni marcher, ni balbutier. Comme il n’y avait pas souvent d’infirmières pour s’occuper de moi, ma mère m’a même dit que j’avais arrêté de pleurer ou de crier pour demander quoi que ce soit.

Désespérés, mes parents ont trouvé la meilleure école pour moi. Quelle chance j’ai eue! J’ai commencé à fréquenter les classes de Madame Jean-Louis Audet. (À l’époque, les femmes prenaient le nom de leur époux). Elle avait développé une méthode unique qu’elle utilisait pour former les présentateurs, journalistes, intervieweurs et spécialistes de Radio-Canada. Elle s’était aussi donné la mission d’enseigner la diction et le bon parler français aux enfants. Je me suis développée et épanouie, dans le rayonnement de sa passion et de son amour pour la langue. La langue française est une langue sublime…

Yvonne Duckett (Madame Jean-Louis Audet) // Avec quelques élèves // Susan en plein récital

2e partie

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Par un hasard formidable que je vous expliquerai ci-dessous, j’ai pris conscience du paradigme de l’enseignement des langues. (Pourquoi pas : de l’enseignement en général… ) 

Comme je ne suis pas une enseignante de formation, j’ai été surprise de constater dans une école de langues secondes, à quel point l’apprentissage d’une langue peut être difficile… et prendre du temps.  

Que ce soit en anglais ou en français, les apprenant atteignent un plateau. Ils n’apprennent plus. Ils atteignent un plafond : ils ne font plus de progrès. Ils disent : « Je ne pratique pas assez! »  

J’ai développé une technique neuroscientifique de l’apprentissage, pour combler ce manque.  

J’avais déjà exploré ce domaine grâce à ma fille qui était affligée d’une épilepsie très rare et très grave.  

Les crises de « grand mal » sont extrêmement spectaculaires. Les élèves avaient tendance à la fuir. Elles avaient peur. Ma fille s’isolait… (nous sommes dans les années ’90). 

Comme je ne voulais pas que ma fille soit exclue, j’ai effectué des recherches en neuroscience des émotions et du comportement par le biais de Pub Med. Je lui ai partagé mes réflexions et les résultats de mes recherches pour l’aider à conserver ses amies précieuses.  

Parallèlement, je travaillais depuis une quinzaine d’années dans le développement des ressources humaines. Mon travail se concentrait surtout sur les organismes sans but lucratif, reliés aux maladies : Leucan, la Société canadienne du cancer, la Fondation québécoise du cancer, les maladies du cœur, etc. En 2002, j’ai décidé d’ajouter une corde à mon arc et j’ai entrepris une maitrise en bioéthique à l’université McGill. C’était un nouveau programme relié à la gestion des soins de santé au Canada ou à l’international. Nous y voyons aussi des techniques de pointe à cette époque comme la médecine régénérative (à partir des cellules-souches), un programme fascinant.

3e partie

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À l’été 2003, je revenais à Québec pour choisir mon sujet de maîtrise, alors que je reçois un appel d’un professeur d’anglais qui recherchait des enseignants. « C’est très gentil M William, mais je ne suis pas enseignante de langues secondes… » « Je sais, je suis intéressé par votre façon d’animer un groupe. Si ça vous intéresse, je vais vous enseigner ce que je sais, comme les experts le faisaient avant l’invention des universités…» Cet homme était à la fois très flatteur et très intéressant. J’ai finalement accepté de le rencontrer, juste pour voir et, contre toute attente, je suis tombée follement amoureuse de toutes ces personnes d’affaires qui voulaient faire des affaires en anglais par eux-mêmes et ainsi, développer leur entreprise.  

J’ai alors repensé aux recherches que j’avais faite pour ma fille et j’en ai parlé à mon prof… Il m’a suggéré d’effectuer ma recherche sur ce sujet! C’est ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable, n’est-ce pas? Wow, j’ai couru à l’Université Laval. J’ai repris les PubMed et l’imagerie médicale des neurosciences cognitives : que du plaisir! Cependant, le tuteur qui m’avait été assigné n’a pas été en mesure d’accepter mon projet. Il m’a dit que c’était intéressant pour une maitrise en linguistique ou en enseignement, mais pas en bioéthique… Après quelques semaines de réflexion, j’ai abandonné mon projet à l’Université McGill et je me suis lancée à corps perdu dans ma propre recherche, tout en enseignant à des gens d’affaires, les clients de l’école ci-haut mentionnée. Je me suis retrouvée dans une autre carrière, complètement passionnée par le sujet et surtout, les étudiants. J’y ai mis 2 ans : de 2003 à 2005.  

Un bon matin, j’ai dit à mon patron que mon travail de recherche était complété, la méthode était terminée.  « Très bien, je vais te donner mon pire étudiant, afin que tu puisses la tester avec lui. » Son pire étudiant était un homme an début de la cinquantaine. Il travaillait dans une entreprise de portes et fenêtres où on avait développé des extrusions (design particulier à l’intérieur du cadre des fenêtres). Cette technologie rendait la performance des fenêtres beaucoup plus efficace. Le président était enthousiaste et croyait qu’il était urgent de l’exporter par le biais de son représentant. Il voulait développer l’Ontario et les Maritimes en premier. Naïvement, j’ai posé la question : « Tu lui donnes des cours d’anglais depuis combien de temps? » « Depuis 8 ans… » J’étais complètement abasourdie par la réponse de William. Mon futur étudiant prenait des cours privés avec mon patron depuis 8 ans! Je n’aurais jamais eu cette patience! J’avais des doutes quant au succès de notre entreprise, tout en ayant confiance dans la technique que j’avais développée. Nous nous sommes donnés 6 mois. Et, croyez-le ou non, nous avons réussi. Il a développé non seulement l’Ontario et les Maritimes, mais l’Amérique du Nord au grand complet.   

Mon patron était ébahi. Mon étudiant m’a dit : « C’est ce que les gens d’affaires veulent. Tu as compris que nous voulons des résultats et tu nous les fais vivre! Tu dois ouvrir ta propre compagnie. Je vais t’aider à la démarrer. » Comme je n’avais aucune expérience dans le monde des affaires, j’ai paniqué. Mais mon patron m’a dit la même chose : « J’ai travaillé toute ma vie en enseignement, je ne vais pas changer de méthode maintenant. Vas-y! »  

J’ai donc incorporé la compagnie en 2005. Depuis ce jour, je développe des contenus toujours différents. Ils le sont d’office, puisque les étudiants que nous avons proviennent de milieux et de professions différentes. J’ai eu peu d’enseignants depuis. Cette année, je veux porter un grand coup… J’ai formé des professeurs formidables qui vont continuer mon travail en enseignant à encore plus de gens. Notre code d’éthique est très simple : nous sommes des facilitateurs de la neuroplasticité de votre cerveau et nous mesurons les résultats. C’est l’apprentissage permanent des langues.  

Ma fille est décédée d’une crise ultime d’épilepsie, en février 2020. C’est grâce à elle, parce qu’une maman veut toujours accompagner et aider son enfant, que j’ai développé cette technique.  

Merci Catherine-Ève

Catherine-Ève, fille de Mme Susan Doyle

4e partie

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L’Académie Doyle est une entreprise centrée sur la recherche et le développement de techniques qui permettent l’intégration rapide et efficace des contenus. 

Rapidement, sa fondatrice, Susan Doyle, a été amenée à développer le secteur de l’anglais des affaires qui s’est ajouté à son expertise en RH en raison d’une demande importante pour des cours rapides, efficaces et dont les effets sont durables. En effet, l’enseignement des langues ne peut se faire comme pour celui d’un cours conventionnel. Par un cheminement incomparable, les étudiants arrivent à un degré de maîtrise et de contrôle de la langue inégalé.

L’objectif de l’Académie Doyle est le suivant : trouver et adapter les recherches de pointe en neurosciences cognitives à l’enseignement des langues pour accélérer les résultats. Depuis 2005, nous offrons surtout des services en français et anglais langues secondes. 

Les cours traditionnels s’appuient sur la mémorisation. Les étudiants apprennent la matière et sont évalués sur ce qu’ils auront retenu. En opposition, nous nous appuyons sur la vie et les émotions de nos apprenants. Il y a très peu de mémorisation, les résultats sont donc permanents. 

En novembre dernier une étude présentée aux membres du CPQ faisait état que 53% des québécois entre 15 et 65 ans sont des analphabètes fonctionnels.  

Ce qui veut dire que ces personnes ne performent pas très bien au travail. Elles ne sont pas vraiment capables de comprendre des textes, ne sont pas capables d’écrire correctement non plus. Certaines de ces personnes détiennent un diplôme de maîtrise… 

Quand on additionne le tout au problème de pénurie de main-d’œuvre… c’est catastrophique pour le Québec.  

Je ne parle pas des cours de français pour les immigrants.  

Je ne parle pas des cours de français standards que nous devrions enseigner à l’école, tant à l’oral qu’à l’écrit. En effet, les enfants qui commencent leur parcours scolaire, ne retrouvent pas le français parlé à la maison. Comme ils ne savent pas comment appliquer la structure grammaticale correctement à l’oral, ils n’arrivent pas à avoir de bons résultats scolaires en français. Des générations de pédagogues et de linguistes québécois ont essayé de régler ce problème, sans succès.  

En effet, il est inutile d’enseigner le français « au son ». Il est inutile d’essayer de simplifier la langue. Il faut simplement enseigner différemment, à partir de la vie personnelle des étudiants. Les taux de décrochage scolaire élevés au secondaire proviennent majoritairement des difficultés rencontrées dans l’apprentissage du français.  

Nous voyons maintenant une amplification de ce que le frère Untel (Jean-Paul Desbiens) avait remarqué dans sa classe de français. D’un côté, il avait constaté que les enfants éprouvaient des difficultés importantes dans leur apprentissage du français. D’un autre côté, dès qu’ils sortaient pour la récréation, ils utilisaient d’autres mots et d’autres structures de phrase. Faute de trouver une expression appropriée pour expliquer ce phénomène, il a nommé ce langage « joual ». Il était fasciné par le fait que, dès qu’ils sortaient de la classe, c’est le langage de prédilection qu’ils utilisaient.  

Bien que la révolution tranquille ait apporté des changements bénéfiques au niveau de la démocratisation de l’éducation au Québec, le problème du français reste entier.

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