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Que réserve l’année 2016 pour le secteur de l’anglais des affaires? Quelles sont les perspectives pour l’année 2016? Pour le découvrir, lisez cette entrevue de Susan Doyle, paru dans le journal Nouvelles Économiques.

Secteur formation des affaires (anglais des affaires)

Les gens d’affaires tisseront encore plus de partenariats avec des entreprises de la planète

(JB) Mme Susan Doyle, présidente de l’Académie Doyle, constate que les gens d’affaires de la grande région de Québec prévoient tisser encore plus de partenariats avec des entreprises des quatre coins de la planète. La prospérité à moyen et à long terme passe par l’apprentissage d’une ou de plusieurs langues. La pression pour un meilleur apprentissage des langues devient de plus en plus unanime. C’est une préoccupation qui est portée par l’ensemble de la population.

« Pour parvenir à des meilleurs chiffres d’affaires, nous devons utiliser la langue anglaise, qui est un outil essentiel à la communication. Cependant, il faut admettre que, malgré la volonté d’apprendre l’anglais, il y a des lacunes en ce domaine et la maîtrise de cette langue reste un problème majeur pour un bon nombre d’entre eux. »

Pour Mme Doyle, la maîtrise de l’anglais pour les gens d’affaires doit être orientée sur le savoir-être, le savoir-faire et le savoir-vivre des apprenants. Il doit être vécu. « L’enseignement des langues ne peut se faire comme pour celui d’un cours conventionnel. La méthode que j’ai mise au point compte 152 heures et est basée sur les avancées des neurosciences cognitives. Au départ, je me suis demandé si les gens peuvent vivre dans la langue, c’est-à-dire s’ils peuvent se créer une « boîte » en anglais plutôt que de traduire du français à l’anglais. »

Les trois axes à considérer

1. Le monde des affaires de la grande région de Québec a de plus en plus besoin de personnel bilingue. Après avoir essayé d’acclimater des ressortissants d’ailleurs, les décideurs vont poursuivre les efforts dans le domaine de l’anglais, en autant que cette décision amène des résultats qui puissent se mesurer.

2. La pression sociale pour de meilleurs cours d’anglais demeure importante aussi pour les enfants : les parents ont des attentes. Ils souhaitent que leurs enfants deviennent bilingues. Une étude récente du Conseil supérieur de l’éducation (L’amélioration de l’enseignement de l’anglais, langue seconde, au primaire : un équilibre à trouver, août 2014, pp.65-66), le souligne : « Une grande partie de la population souhaiterait que les élèves qui terminent leur secondaire soient bilingues, au sens d’une aisance presque aussi grande dans les deux langues. » De toute évidence, le niveau visé par le programme ne correspond malheureusement pas à ces attentes. En effet, le programme se contente d’enseigner les temps de verbes majeurs de la langue, ce qui garde les enfants dans une confusion linguistique.

3. « Il y a donc, de plus en plus un consensus de toute la population qui se reflète au niveau des dernières élections aux deux paliers du gouvernement. Tant au fédéral qu’au provincial, les gouvernements libéraux semblent déterminés à ouvrir les portes aux communications interprovinciales et au dialogue. Cette brise d’air frais dans le monde politique apportera le renouveau dont nous avions besoin : moins de disputes et plus de productivité. Davantage de collaborations entre les provinces permettront encore plus de productivité et de prospérité dans la région. Ces dialogues ne devraient-ils pas se vivre en français et en anglais? M. Labeaume ne souhaite-t-il pas une Capitale Nationale bilingue? »

Faits saillants 2016

  • Le monde des affaires de la grande région de Québec a de plus en plus besoin de personnel bilingue.
  • La pression sociale pour de meilleurs cours d’anglais demeure importante aussi pour les enfants.
  • Les gouvernements libéraux semblent déterminés à ouvrir les portes aux communications interprovinciales et au dialogue.

*Tiré du journal Nouvelles économiques, volume 1 — Numéro 7, décembre 2015/janvier2016