Les recherches et l’expérience ont démontré que les enfants, exposés à deux langues à un jeune âge, apprennent leur deuxième langue assez facilement. Ils sont capables d’interagir dans leur langue maternelle et aussi dans leur langue seconde. Ils ont donc deux façons de penser : dans leur langue maternelle et dans leur langue seconde.

Quand l’enfant commence l’école et qu’il apprend le raisonnement académique, cette faculté disparaît. Il apprend moins spontanément et développe surtout son intelligence verbale, motrice et mathématique. Ce sont d’ailleurs ces intelligences qui sont mesurées à l’école.

Tout le monde pense que les adultes ne peuvent plus apprendre comme les petits enfants le font.

 

Est-ce vrai?

 

Est-ce que les cours académiques sont construits pour permettre aux étudiants d’intérioriser la matière?

Les recherches en neurosciences apportent un tout nouvel éclairage sur l’apprentissage. Je ne prendrai ici qu’un seul aspect de cette question. Je vous parlerai de la mémoire.

Le système scolaire, de la maternelle à l’université se base beaucoup sur la mémoire des étudiants et c’est sur cette capacité qu’ils sont notés. Il suffit d’apprendre par cœur la matière à l’examen et hop! Le tout est joué!

Malheur! 6 mois plus tard, vous n’avez retenu que de 30% à 40% de la matière. C’est le constant que vous faites à chaque fois, j’en suis sûre, parce que ça aussi a été démontré.

Les neurosciences nous apportent un éclairage nouveau sur la mémoire comme sur beaucoup d’autres aspect du fonctionnement de notre cerveau.. La matière apprise dans un support émotionnel est beaucoup mieux retenue. L’amygdale et l’hippocampe travaillent de concert pour assurer une rétention à long terme de la matière enseignée. Voyons ce que l’encyclopédie Larousse nous en dit :

Hippocampe et amygdale : les circuits de mémorisation

Partie interne d’un hémisphère cérébral montrant les quatre structures du circuit de Papez et leurs interconnexions. Ce circuit est impliqué dans l’apprentissage d’informations nouvelles.

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